L'épouse du leader sera-t-elle candidate à la présidence iranienne ?

Les allégations selon lesquelles l'épouse d'Ibrahim Reisi, Cemile Alemulhüda, serait candidate ont été démenties.

Dans une déclaration faite par le bureau de l'ayatollah Ahmed Alemulhuda, représentant à Machhad du dirigeant iranien l'ayatollah Ali Khamenei et père de l'épouse du dirigeant, il a été déclaré que l'affirmation de la candidature de Jamila Alemulhuda à la présidence était absolument fausse.

Il a été déclaré que la famille pleurait la mort du président Reisi, décédé le 19 mai, et qu'elle n'avait pas l'intention de participer aux élections ni de soutenir aucun candidat.

Selon certaines informations parues dans la presse nationale, l'épouse de Reisi, une universitaire, pourrait se porter candidate aux élections présidentielles qui auront lieu le 28 juin et devenir la première femme présidente d'Iran.

LES ÉLECTIONS ONT LIEU LE 28 JUIN

Après la mort du président Reisi dans un accident d'hélicoptère le 19 mai, conformément à la constitution, le premier vice-président Mohammed Muhbir a assumé la présidence par procuration, avec l'approbation du dirigeant iranien l'ayatollah Ali Khamenei.

Selon la constitution iranienne, en cas de décès de l'actuel président, le conseil composé du président du Parlement, du chef du pouvoir judiciaire et du premier vice-président devait prendre les dispositions nécessaires pour élire le nouveau président. dans un délai maximum de 50 jours.

À cet égard, lors de la réunion extraordinaire tenue le 20 mai entre les chefs des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, il a été décidé de tenir l'élection présidentielle le 28 juin.

Ceux qui souhaitent être candidats aux élections s'adresseront au ministère de l'Intérieur pendant 5 jours, à compter du 30 mai.

En Iran, les présidents sont élus par le peuple parmi les candidats approuvés par le Conseil des Gardiens de la Constitution.

Jusqu'à présent, l'ancien ministre de la Santé, le réformateur Massoud Pezeshkian, et l'ancien secrétaire général du Conseil suprême de sécurité nationale, le conservateur Saïd Celili, ont annoncé qu'ils se porteraient candidats.