Dans sa déclaration d'aujourd'hui, le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-président de la Commission européenne, Borrell, a déclaré qu'il « prenait note » de la décision de la CIJ et énumérait les obligations d'Israël ;
« Il devrait immédiatement cesser ses attaques militaires dans la province de Rafah. La porte frontière de Rafah doit rester ouverte à l’aide humanitaire. L'accès devrait être accordé à tout organisme d'enquête autorisé par l'ONU à enquêter sur les allégations de génocide. Il doit présenter un rapport à la Cour sur toutes les mesures prises pour mettre en œuvre cette décision.
Les décisions de la CIJ sont contraignantes pour les Parties et doivent être mises en œuvre pleinement et efficacement.
Borrell a déclaré le 20 mai, après que le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) ait demandé un mandat d'arrêt contre trois dirigeants du Hamas, ainsi que contre le Premier ministre israélien Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant : « Le devoir de la CPI, une institution internationale indépendante, est de poursuivre les crimes les plus graves au regard du droit international. « Tous les États qui ont ratifié le statut de la CPI sont tenus de mettre en œuvre les décisions de la Cour », a-t-il déclaré.
