Selon Radio New Zealand, les organisations non gouvernementales régionales du Pacifique (PRNGO) ont publié une déclaration appelant à la paix et à la tranquillité dans la colonie française de Nouvelle-Calédonie, où les partisans de l'indépendance sont passés à l'action et où la violence est en hausse depuis 10 jours.
La déclaration indiquait que la France avait agi contrairement à l'accord de Nouméa signé en 1988 avec les Kanaks indépendantistes.
Le communiqué critique l'initiative de réforme, qui a permis aux Français vivant sur l'île depuis au moins 10 ans de voter aux élections locales, et souligne qu'il s'agit d'une étape « visant à prolonger le contrôle colonial du gouvernement Macron sur l'île ». Île».
Le communiqué rappelle que les dirigeants kanak ont appelé à plusieurs reprises le gouvernement français à retirer le projet de réforme constitutionnelle.
Rappelant que le projet de loi a été voté au Sénat et à l'Assemblée nationale malgré les appels et les protestations, le communiqué indique que l'attitude du gouvernement français met en danger la période de «paix relative» prévue par les accords sur l'île.
Dans le communiqué, le projet de réforme constitutionnelle, qui réduirait l'influence des peuples indigènes dans les élections, a été évalué comme « une autre trahison » de la France envers les Kanaks de sa colonie, la Nouvelle-Calédonie.
En outre, la déclaration demande aux dirigeants des Nations Unies (ONU) et du Pacifique d'envoyer une « mission neutre » sur l'île pour servir de médiateur entre partisans et opposants de l'indépendance en Nouvelle-Calédonie et pour surveiller la construction du processus de dialogue.
La colonie française de Nouvelle-Calédonie a obtenu le statut d'autonomie avec l'Accord de Nouméa en 1998, et dans l'accord, le droit de vote était limité aux personnes qui résidaient sur l'île avant 1998 et à leurs enfants, afin d'éviter que les peuples autochtones ne deviennent un peuple. minorité sur leurs propres terres.
LE PROCESSUS QUI A MENÉ LA NOUVELLE-CALÉDONIE À UN ÉTAT D'ÉTAT
Les indépendantistes de Nouvelle-Calédonie, qui s'opposaient à l'initiative de réforme constitutionnelle du gouvernement français visant à briser le pouvoir de la population locale, sont passés à l'action le 13 mai.
Le gouvernement français a commencé à envoyer des policiers et des gendarmes dans la région après l'escalade de la violence dans différentes parties de l'île, notamment dans la capitale Nouméa.
Le Premier ministre français Gabriel Attal a annoncé le 15 mai que la plateforme de médias sociaux TikTok avait été interdite et que l'état d'urgence avait été déclaré sur l'île.
Pour que la réforme constitutionnelle qui augmentera le nombre d’électeurs français sur l’île entre en vigueur, elle doit être acceptée au Congrès où se réunissent les deux chambres du Parlement français.