Ministre israélien : le gouvernement Netanyahu n'a pas le droit d'exister si l'attaque contre Rafah est abandonnée

Le ministre israélien des Finances d'extrême droite, Bezalel Smotrich, dans un message vidéo publié sur son compte de réseau social X, a fait des déclarations concernant le projet d'Israël d'attaquer Rafah et un éventuel cessez-le-feu avec le Hamas.

Smotrich a fait valoir que le gouvernement dirigé par Netanyahu n’aurait aucun droit d’exister s’il brandissait le drapeau blanc et abandonnait son projet d’envahir Rafah.

Exprimant son opposition à un accord avec le Hamas qui inclurait le retour des prisonniers israéliens détenus à Gaza en échange de la libération des Palestiniens détenus en Israël, Smotrich a qualifié un tel accord possible de « capitulation humiliante face aux nazis ».

PROSPÉRITÉ POUR LES PALESTINES DÉPLACÉES

La ville de Rafah, située au sud de Gaza, à la frontière égyptienne, abritait environ 280 000 Palestiniens avant les attaques israéliennes. En raison des attaques israéliennes du 7 octobre, 1,9 million de personnes ont été déplacées dans la bande de Gaza, qui compte 2,3 millions d'habitants.

La plupart des Palestiniens déplacés se sont réfugiés à Rafah, qu'Israël avait précédemment qualifiée de « sûre ». Avec les arrivées des régions du nord, la population de Rafah a plus que quadruplé, atteignant 1,5 million.

La plupart des Palestiniens réfugiés à Rafah faute de logements suffisants luttent pour survivre dans des camps constitués de tentes de fortune.

Les forces israéliennes ciblent la ville de Rafah avec de fréquentes frappes aériennes. Il est à craindre que si Israël lance une attaque terrestre contre la ville de Rafah, les civils n'auront aucun abri dans la bande de Gaza.

Le 9 février, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné à l'armée et aux services de sécurité israéliens de « préparer un plan pour attaquer Rafah ».