Prof. Dr. Hasan Köni (expert en relations internationales)
«NÉGOCIATION USA-RUSSIE»
«Israël a utilisé la carte kurde pour faire pression sur la Turquie et l’Iran. 2. Sous l’ère Trump, des négociations commenceront entre les États-Unis et la Russie. Les Russes se verront proposer de se retirer de Syrie en échange de la fin de la guerre en Ukraine. Les États-Unis et la Russie peuvent se serrer la main pour une structure autonome dans la « Nouvelle Syrie », où l’Iran et la Turquie sont exclus de l’équation. «La structure autonome qui sera établie dans la région appelée Rojova sera utilisée pour accaparer la Turquie et l’Iran.»
«PIÈGE NATIONAL MISAK-I»
«Les États-Unis et la Russie n’ont aucun problème avec l’organisation terroriste PKK/YPG. L’objectif principal des deux pays est d’éliminer de Syrie les organisations islamistes radicales d’Idlib, les combattants par procuration de l’Iran et les soldats turcs. CIA, MOSSAD et PKK/ YPG L’alliance de longue date entre eux a été révélée. Les Russes ne s’opposent pas non plus à la politique expansionniste d’Israël et au Corridor David. «Les États-Unis veulent nous piéger avec le mensonge du ‘Pacte national, croissance de la Turquie’.»
«ILS VEULENT LA DETTE»
«Des relations diplomatiques doivent être établies de toute urgence sur la ligne Ankara-Damas et une solution commune doit être recherchée. L’un des atouts de la Russie contre la Turquie est sa dette en gaz naturel de 30 milliards de dollars. Elle exigerait cette dette dans le cadre d’une éventuelle opération militaire. L’attaque d’Israël sur la Turquie est une possibilité féminine.
Prof. Dr. Hüseyin Bağcı (expert en relations internationales)
«L’IDÉE DE JEFFRY»
«La rhétorique et les initiatives d’Israël contre la Turquie ne sont pas nouvelles. J’ai déjà entendu des déclarations similaires de la part de diplomates israéliens et américains. Les États-Unis tentent de tendre un piège à travers la carte du Pacte national. On dit qu’il n’y a aucune menace pour la Turquie et que les YPG ne constitue pas une menace pour la Turquie. Le projet de légitimer le PKK/YPG devrait être mis en œuvre par l’intermédiaire de Barzani. «Il ne faut pas oublier que le cerveau de ces projets est James Jeffrey.»

Prof. Dr. Sait Yılmaz (expert en renseignement et relations internationales)
«CE SERA DUR»
«La relation entre Israël et l’organisation terroriste PKK n’est pas nouvelle. Nous ne pourrons jamais accepter ce qui est arrivé au peuple palestinien. Cependant, les relations avec chaque pays, fondées sur nos intérêts et nos acquis diplomatiques, doivent être maintenues. Israël souhaite que la région reste instable afin de maintenir son existence.Il le veut. 2. L’ère Trump sera difficile pour nous.»
«EFFORT DE LÉGIMATISATION»
«Israël ne peut pas attaquer la Turquie. De plus, Israël n’est pas un pays qui peut être mis au même niveau que la Turquie en termes de puissance militaire. On a vu tant pendant la période Özal qu’en 2006 et 2015 qu’il ne pouvait y avoir de stratégie de croissance incluant Mossoul et Kirkouk. Les États-Unis sont derrière ce plan. Les Russes, en revanche, ne veulent pas perdre Assad et les Kurdes pour maintenir leur présence en Syrie. Ce qui est important pour les Russes, c’est que les « YPG » se joignent à eux. »
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