Le président français Emmanuel Macron a porté un nouveau coup à la démocratie ! Après deux mois d’incertitude après les élections législatives anticipées, le parti de gauche Nouveau Front populaire, sorti vainqueur des urnes, a rejeté le candidat commun. Il a nommé Michel Barnier, ancien ministre des Affaires étrangères de centre-droit et ancien négociateur de l’Union européenne sur le Brexit, au poste de Premier ministre.
Barnier devra désormais survivre à un vote de confiance à l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement français. Jean-Luc Mélenchon, chef du parti de gauche La France indomptable, a déclaré que Macron «refuse de respecter la souveraineté du peuple et le choix qui émerge des urnes». Il a appelé la population à descendre dans la rue le 7 septembre, affirmant que les élections avaient été volées au peuple. Le chef du Parti socialiste, Olivier Faure, a qualifié la nomination de Barnier au poste de Premier ministre de « rejet de la démocratie ».
Issu de la tradition républicaine de centre-droit, Barnier, 73 ans, restera dans l’histoire comme le plus ancien Premier ministre du pays. Certains le qualifient de « Joe Biden français ». Alors, qu’a fait Barnier au cours de sa longue carrière politique ?
L’AZERBAÏDJAN A DÉCLARÉ BARNIER « Persona non grata »
Barnier, qui a été de longue date de centre-droit, a changé de discours en 2021. Il a surpris tout le monde en durcissant sa position sur l’immigration et la sécurité. Barnier est également un nom qui entretient des liens profonds avec le lobby arménien en France et est ouvertement anti-azerbaïdjanais. Il a effectué une visite scandaleuse et illégale avant l’élection présidentielle de 2022.
Avec Valérie Pécresse, candidate du Parti républicain de centre-droit, il fait partie de ceux qui se sont rendus d’abord à Erevan, la capitale de l’Arménie, puis au Karabakh sans l’autorisation des autorités azerbaïdjanaises. Il a noué des contacts illégaux à Khankendi, qui était alors temporairement sous le contrôle des forces de maintien de la paix russes. Lors de la visite, Pécresse et son entourage ont même déposé des fleurs sur les tombes des soldats arméniens morts lors de la Seconde Guerre du Karabakh !
L’Azerbaïdjan a envoyé une note à la France concernant cette visite scandaleuse, qu’il considère comme une action contre la souveraineté et l’intégrité territoriale, et a inscrit Pécresse et son entourage sur la liste des « personnes indésirables ».