Une déclaration a été faite depuis l'Elysée sur la situation en Nouvelle-Calédonie suite à la visite du président français Emmanuel Macron.
Macron a apprécié les efforts des forces de sécurité en poste en Nouvelle-Calédonie et a exprimé son soutien aux familles de ceux qui ont perdu la vie dans les violences, et a annoncé que 480 gendarmes supplémentaires seraient envoyés sur l'île dans les prochaines heures.
Macron a condamné les tentatives de barricades de routes et les pillages en Nouvelle-Calédonie, estimant que «ces violences ne peuvent s'inscrire dans une action politique légitime».
«Alors que nous laissons la violence s'intensifier, de nouvelles raisons apparaissent des deux côtés pour recourir à davantage de violence.» Dans cette déclaration, Macron a affirmé que les barricades devaient être éliminées afin de mener des négociations sérieuses.
Annonçant que l'état d'urgence (OHAL), en vigueur en Nouvelle-Calédonie depuis le 15 mai, prendra fin aujourd'hui à 20 heures, heure française, Macron a décidé de ne pas prolonger l'état d'urgence afin que les membres du parti Kanak Socialiste de Libération Nationale Le Front (FLNKS) peut demander la suppression des barricades et visiter ces barricades a annoncé qu'il avait pris la décision.
Déclarant qu'une mission de médiation et de facilitation pour travailler avec les représentants pour établir un accord mondial est disponible à Nouméa, la capitale de la Nouvelle-Calédonie, Macron a déclaré qu'il faisait confiance aux Néo-Calédoniens et à leurs représentants pour trouver la voie du dialogue.
LE LEADER NOUVELLE-CALÉDONIEN A DEMANDÉ AUX PROPHÈTES DE L'INDÉPENDANCE DE NE PAS RETIRER
Christian Tein, l'un des dirigeants indépendantistes kanak de Nouvelle-Calédonie, a appelé ses partisans à «continuer à résister» à la réforme constitutionnelle que le gouvernement français tente d'imposer au peuple kanak à 17 000 kilomètres de distance.
Le discours de Tein à ses partisans, qui dirigent l'Unité de coordination des actions de terrain (CCAT) indépendantiste en Nouvelle-Calédonie, a été publié sur les réseaux sociaux.
Tein a déclaré qu'il y avait une grave oppression contre le peuple kanak dans les colonies de l'île et a rappelé que la direction du Front de libération nationale socialiste kanak (FLNKS) avait eu une réunion avec le président français Emmanuel Macron pendant plus de 2 heures lorsqu'il est venu à Nouvelle-Calédonie le 23 mai.
Se déclarant au cours de la réunion contre la réforme constitutionnelle et la recolonisation de la Nouvelle-Calédonie, Tein a souligné que la question de l'augmentation du nombre d'électeurs sur l'île devrait être à nouveau discutée.
Tein a déclaré que Macron était venu sur l'île pour exprimer ses vœux et a appelé ses partisans à «continuer à résister» contre la réforme constitutionnelle.
«Nous continuons à nous mobiliser et à poursuivre toutes (sortes) de résistance dans les quartiers.» Tein a dit, et dans ce contexte, il a demandé aux Kanaks de faire attention à leur propre vie.
LE PLAN DE LA FRANCE POUR NEUTRALISER LE PUBLIC POPULAIRE DE NOUVELLE-CALÉDONIE LORS DES ÉLECTIONS
Les indépendantistes de Nouvelle-Calédonie, opposés à l'initiative de réforme constitutionnelle préparée par le gouvernement français pour briser le pouvoir des Kanaks locaux, sont passés à l'action le 13 mai.
Le gouvernement français avait dépêché un grand nombre de policiers et de gendarmes dans la région pour mener des opérations contre les indépendantistes qui réclamaient leurs droits dans diverses parties de l'île, notamment dans la capitale Nouméa.
Le Premier ministre français Gabriel Attal a annoncé le 15 mai que la plateforme de médias sociaux TikTok avait été interdite et que l'état d'urgence avait été déclaré sur l'île.
Pour que la réforme constitutionnelle qui augmentera le nombre d’électeurs français sur l’île entre en vigueur, elle doit être acceptée par le Congrès où se réunissent les deux chambres du Parlement français.