Il est indiqué qu’une «formule provisoire» tenant compte de l’inflation de fin d’année et de l’objectif d’inflation pourrait être à l’ordre du jour des négociations sur le salaire minimum qui débuteront en décembre.
Selon les informations de Mithat Yurdakul de Milliyet, le gouvernement gardera un œil sur les chiffres de l’inflation sur cinq mois qui seront annoncés en décembre. Alors que l’on discute de savoir si l’inflation réelle ou l’inflation ciblée sera le facteur déterminant de l’augmentation du salaire minimum, il est indiqué qu’une formule intermédiaire pourrait être à l’ordre du jour à un moment donné.
QUEL EST LE SALAIRE MINIMUM ESTIMÉ SELON LES DONNÉES ?
Alors que la Banque centrale a actualisé ses prévisions d’inflation pour fin 2024 à 44 pour cent et ses prévisions d’inflation pour 2025 à 21 pour cent, il est indiqué qu’une augmentation du salaire minimum entre ces deux taux pourrait être prise en considération. Dans ce scénario, le salaire minimum en 2025 augmentera de 32,5 pour cent pour atteindre 22 mille 527 lires. Si les prévisions d’inflation de fin d’année de la Banque centrale se réalisent et que ce taux est pris en compte dans l’augmentation du salaire minimum, le nouveau salaire minimum sera de 24 mille 500 lires.
Déclarant que les affirmations selon lesquelles des salaires minimum bas sont nécessaires pour lutter contre l’inflation sont une opération de perception, Türk-İş proposera une augmentation après le début des négociations sur le salaire minimum. Türk-İş amènera à la table des négociations minimales le seuil de la faim et de la pauvreté ainsi que le coût de la vie d’un travailleur célibataire. Fin octobre, ces chiffres s’élevaient à 20 mille 432 TL pour le seuil de faim d’une famille de quatre personnes, 66 mille 553 TL pour le seuil de pauvreté et 26 mille 527 TL pour le coût de la vie mensuel d’un seul employé.