Déclaration d’Ankara de l’Union africaine

Selon le communiqué de l’AfB, Mahmat a qualifié cette mesure prise par les dirigeants somaliens et éthiopiens d'»action importante et hautement responsable».

Déclarant qu’il a salué la déclaration signée hier à Ankara par le président somalien Mahmud et le Premier ministre éthiopien Ahmed, Mahamt a appelé les deux parties à mettre en œuvre «sans délai» les décisions pertinentes adoptées.

Félicitant le président Recep Tayyip Erdoğan, Mahamat a remercié Erdoğan pour son soutien aux deux parties pour trouver une solution par la consultation et le dialogue, conforme aux intérêts des pays et des peuples.

PROCESSUS D’ANKARA

Le protocole d’accord signé le 1er janvier entre le Somaliland, qui a déclaré son indépendance unilatérale de la Somalie en 1991, et l’Éthiopie a accru les tensions régionales.

La reconnaissance par l’Éthiopie du Somaliland en tant que pays indépendant et la préparation du Somaliland à fournir un accès maritime à l’Éthiopie ont provoqué une grande réaction et une crise de la part de l’administration somalienne.

Les tentatives de la Ligue arabe, de l’Union africaine, du Kenya et de Djibouti pour surmonter la crise ont échoué.

La tension s’est atténuée après que la Turquie a réuni les parties dans le cadre du processus d’Ankara et que les dirigeants réunis à Ankara le 11 décembre, accueillis par le président Recep Tayyip Erdoğan, sont parvenus à un accord pour résoudre le problème.

Selon l’accord, tandis que l’intégrité territoriale de la Somalie était confirmée, les demandes d’accès à la mer de l’Éthiopie se transformaient en un processus de coopération qui bénéficierait aux deux parties.

Les parties visent à entamer les négociations techniques sous la facilitation de la Turquie d’ici la fin février 2025 et à conclure les négociations dans un délai de quatre mois.